Avant de se lancer dans le montage de son abri de jardin, il y a quelques précautions à prendre. Voici nos conseils du jour pour éviter les mésaventures et les mauvaises surprises!
Vous avez pris rendez-vous avec le transporteur et, enfin, vous vous apprêtez à réceptionner votre abri de jardin après quelques semaines d’attente. C’est l’étape décisive qui se profile alors : le montage. Vous êtes bricoleur ? Vous pouvez l’envisager sereinement. Et vous lancer dans l’installation du cabanon dès la réception du kit ! Vous l’êtes moins ? Attention, il y a quelques précautions à prendre avant d’attaquer le montage.
Lesquelles ? Voici un rapide rappel de quelques règles élémentaires à respecter !
Vous vous attaquez au montage de votre abri de jardin ? Voici nos conseils quant aux précautions à prendre avant de vous lancer !
Et oui, on ne monte pas un abri de jardin comme on monte un meuble Ikea. Le principe est pourtant similaire, mais l’installation un peu plus exigeante. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le montage est une étape parfois redoutée ! À tort, généralement : il n’y a pas besoin d’être le meilleur des bricoleurs pour monter un cabanon. Il faut juste être équipé : 1/ d’une petite trousse à outils ; 2/ de la notice de montage ; 3/ et d’une dose de bon sens ! Les morceaux de bravoure, les chalets les plus complexes à installer, sont généralement les modèles les plus vastes et complets : des chalets de 40 m² dont les multiples fonctionnalités et finitions spécifiques (baies vitrées, serrures, parois intérieures…) représentent une difficulté tout autre. Rien à voir avec les cabanes de rangement de 5 à 15 m² que l’on trouve le plus souvent dans nos jardins !
Pour vous aider, voici un petit condensé de règles qu’il vaut mieux respecter pour organiser correctement le montage de son abri. Et faire en sorte que tout se passe bien, aussi vite que possible !
1/ Avant le montage de votre abri de jardin, faites l’inventaire des pièces livrées dans le kit
La quincaillerie. Les planches. La toiture. Les fenêtres. Un kit d’abri de jardin, c’est souvent 150 à 300 kg de matériel et de matériaux. La première chose à faire pour attaquer sereinement le montage, c’est donc un petit recensement général, certes fastidieux, mais nécessaire. Installez-vous à l’abri des intempéries si vous le pouvez. Ou attendez un jour ensoleillé si vous n’avez pas de garage !
Basez-vous sur la nomenclature du kit
Déballez les nombreuses et différentes pièces et organisez-les thématiquement en vous appuyant sur la nomenclature. Cela risque de vous prendre un peu de temps, évidemment. Mais c’est essentiel… à moins de faire un pari. On le sait, quand on monte un meuble, il arrive qu’une pièce manque ou qu’elle soit défectueuse. En sacrifiant l’inventaire en amont, on fait le petit pari que tout ira bien… C’est certainement le cas dans la grande majeure partie des cas. Mais un accident peut arriver !
L’inventaire permet de se préparer aux imprévus… et d’y pallier !
Dans le cas d’un abri de jardin, un madrier ou une planche peut être abîmé, fendu, pas pré-percé. Tous ces imprévus ne sont pas problématiques : des planches qui ne sont pas pré-percées ne posent pas de problème particulier. En revanche, s’il manque une pièce fondamentale, vous serez embêté…
Bref, chacun fait comme il veut en fonction du temps dont il dispose. Mais oui, on ne peut que vous le conseiller : faites cet inventaire préalable. Cela vous permettra de comprendre un peu plus le montage de votre cabanon ! Et, s’il vous manque une pièce ou si l’une d’entre elles vous semble défectueuse : appelez-nous ! Vous trouverez une oreille attentive qui tentera de régler le problème en vous envoyant de quoi remplacer la pièce en question.
2/ Faites attention à la météo !
Vous vous en doutez : on ne monte pas un abri de jardin sous la tempête. Il faut attendre que la météo soit clémente. Un peu de soleil et, surtout, pas de grand vent : un vent qui souffle un peu fort peut envoyer par terre les parois de votre abri avant qu’elles ne soient correctement fixées. Celles-ci, lorsqu’elles sont incomplètes, offrent beaucoup de prise au vent. Une catastrophe est vite arrivée !
Et quand il faut traiter l’abri ?
Lorsque l’abri est en bois, il faut généralement le traiter. Or, la météo a une grosse incidence sur le traitement ou l’éventuelle lasure que vous pourriez souhaiter passer. Le temps de séchage peut être trop rapide et l’application manquer d’uniformité ; ou pas assez, et vous imposer de grandes pauses. Pour bien traiter un cabanon en bois, le mieux est de travailler par 20°C, à l’abri d’un soleil trop direct, un jour sans vent.
Bon, on ne va pas se mentir : on n’a pas toujours toutes ces conditions le jour du montage. Mais il vaut mieux en cocher quelques-unes quand même.
3/ Vérifiez votre dalle en béton
Si tout se passe bien, vous devriez avoir calé la réception de votre abri de jardin sur les délais de séchage de votre dalle béton. Car cette dernière est obligatoire dans quasiment toutes les situations ! Si vous faites l’impasse sur la dalle, vous aurez probablement des plots béton à couler tout de même. Il est nécessaire de respecter le séchage avant de procéder au montage de l’abri.
La dalle permet de monter l’abri dans de bonnes conditions
Si on préconise la dalle béton pour des raisons de sécurité, l’abri devant être solidement ancré au sol, son importance va bien au-delà… La dalle, c’est le support de votre cabanon. Son socle. Oui, elle permet de le fixer, mais elle permet surtout de le monter dans de bonnes conditions, en plus d’en assurer l’étanchéité.
Une dalle qui n’est pas de niveau ? Vous aurez à compenser la pente durant tout le montage !
Car votre dalle doit être plane et de niveau. Ce faisant, elle permet le montage de l’abri selon les standards de la notice. Et oui, la notice part du principe qu’elle est effectivement de niveau ! Dès lors, si elle ne l’est pas, vous constaterez rapidement les difficultés qui en découlent… Les trous ne seront plus à l’endroit où ils doivent être, vous aurez à réajuster l’ensemble de l’abri, à compenser la pente… À refaire des pré-perçages ! Et ce n’est pas tout : si vous montez tout de même votre chalet sur une dalle qui n’est pas de niveau, vous aurez peut-être, les jours de pluie, de grosses entrées d’eau à l’intérieur.
En un mot comme en cent : avant de monter votre abri, vérifiez soigneusement le niveau de votre dalle. Et faites un ragréage immédiat si elle ne l’est pas. Ou alors…
Le joint d’étanchéité pour éviter les infiltrations et solutionner les problèmes de niveau
… ou alors, posez un joint d’étanchéité ! On le conseille toujours, quelles que soient les conditions. Sur la dalle en béton, vous pouvez en effet coller un joint d’étanchéité, qui consiste en une membrane EPDM large de 35 mm et haute de 10 mm. Autoadhésive, ce qui facilite sa pose, elle se trouve ensuite comprimée par les madriers bois ou composite, ou les panneaux. Ce rouleau, vous pouvez le trouver sur notre site dans une version 10 m ou une version doublée, avec 20 mètres linéaires.
4/ Préparez votre zone de travail et rassemblez tous les équipements nécessaires
Vous avez procédé aux vérifications précédentes ? Il est temps de passer à l’action. Aménagez votre zone de travail à côté de la dalle béton. Et rassemblez tous les équipements et outils nécessaires. Tirez une rallonge pour avoir l’électricité à portée de main.
Préparer la zone de travail, c’est aussi faire en sorte que les enfants et les animaux domestiques ne viennent pas vous gêner. Un chien trop affectueux qui saute au milieu de la quincaillerie… et c’est la catastrophe ! Un enfant qui joue avec la visseuse, c’est un souci aussi…
Il faut être rationnel.
5/ Faites-vous aider : le montage d’un abri de jardin, c’est toujours à plusieurs !
On peut monter un abri de jardin tout seul. C’est l’évidence : un cabanon de 4 ou 5 m² n’est pas particulièrement difficile à installer. Pour autant, on vous recommandera TOUJOURS de vous faire aider ou de vous faire assister. La raison est simple : porter un panneau ne serait-ce que de 2 m de large le temps de le fixer au sol ou le temps de le joindre à un autre panneau, le tout en faisant en sorte qu’il soit correctement fixé et de niveau, et en maniant la visseuse de l’autre main… c’est une gageure. On y arrive, mais il est fort probable que l’abri ne soit pas parfaitement monté.
Ne prenez pas de risque : avec une aide, une assistance, quelqu’un qui tient les panneaux le temps que vous les fixiez, vous serez tranquille !
Dans tous les cas, bien entendu, il est inenvisageable d’installer tout seul un chalet vaste, un peu complexe.
6/ Pressez-vous… sans vous presser
Notre dernier conseil est un peu paradoxal. Pour monter son abri, il faut se presser sans se presser. D’un côté, il ne faut pas laisser un cabanon en plan, inachevé, en proie aux aléas climatiques : c’est le meilleur moyen de le retrouver par terre. Un bon montage ne devrait pas excéder deux ou trois jours.
Mais de l’autre, il ne faut pas se précipiter. On a souvent tendance à vouloir régler les problèmes tout de suite, par soi-même, pour ne pas retarder le programme initial. Or, il faut parfois accepter les imprévus pour que le montage soit réussi. S’il manque une pièce, mieux vaut s’en faire renvoyer une plutôt que de bricoler une solution pas tout à fait convaincante. Si la météo n’est pas tout à fait favorable, il vaut mieux reporter. Si l’on sait devoir être seul un moment, il vaut peut-être mieux patienter.
Surtout, si vous ne suivez pas les instructions de montage, vous serez seul responsable des avaries éventuelles à venir. Soyez prudent, méfiez-vous, et n’hésitez pas à nous appeler pour vous faire conseiller !