L’usage du vélo pour aller au travail augmente. L’usage du vélo dans la vie de tous les jours aussi. C’est indéniable. Dès lors, l’abri vélos s’impose comme un passage obligé pour le monde de l’entreprise et les professionnels.
En Belgique, ils seraient 32% à se rendre au travail en vélo. En Alsace, il y aurait un Strasbourgeois sur huit qui irait au travail à bicyclette, ce qui ferait de leur ville la métropole la plus vélotaffeuse de l’Hexagone. La raison ? « C’est impossible de circuler à Strasbourg en voiture. Ici, tout est fait pour le vélo », explique la salariée d’un cabinet d’architecte dans une interview pour 20 Minutes. « On vient quasiment tous à vélo car beaucoup vivent en ville, mais pas tous. On se motive entre nous. » Les derniers chiffres des études le montrent bien : l’usage domicile-travail du vélo progresse chaque année, notamment dans les métropoles. Pas toujours aussi vite qu’on pourrait le penser, mais sûrement – et sans aucun doute.
Dès lors, en entreprise, chez les professionnels, dans les collectivités, on plébiscite l’abri vélos. Ce dernier s’avère fondamental pour accompagner et/ou motiver la pratique du deux roues. Voici 3 raisons d’installer un parc à vélos dans votre entreprise !
Avec l’expansion du vélo, le monde de l’entreprise se met à l’abri vélos et au parc à 2 roues. Top 3 des raisons d’y passer !
Chaque année, l’association Vélos & Territoires publie un rapport très attendu : celui de la fréquentation cyclable. Il faut dire que les grandes métropoles de l’Hexagone font tout, depuis le COVID, pour stimuler l’usage du vélo dans les déplacements quotidiens. A Paris, à Lyon, à Bordeaux, à Strasbourg… Les pistes cyclables se multiplient. Les installations temporaires du COVID se pérennisent. Et l’on réduit et modifie durablement le parc de stationnement auto. Résultat : les chiffres de la mobilité douce augmentent. Et, chaque année, l’usage du vélo semble progresser.
Depuis 2019, une hausse très importante de la fréquentation cyclable
Ainsi, en 2023, Vélos & Territoires a noté une augmentation de 5% de la fréquentation cyclable par rapport à 2022. Et c’est une hausse de 37% si l’on compare 2023 à 2019. Dans les grandes villes, c’est 6% d’augmentation depuis un an ; et 40% depuis 2019. Évidemment, cette progression paraît moins élevée dans les zones rurales et péri-urbaines : c’est l’un des chantiers associés à la mobilité des collectivités. Depuis 2019, la fréquentation a néanmoins crû de 26% pour les premières et de 22% pour les secondes.
Aux entreprises de s’adapter avec l’abri vélos ou les parcs à deux roues
En résumé, c’est une tendance lourde qui ne devrait pas s’amoindrir. Dès lors, charge aux entreprises de s’adapter. Et d’y trouver leur intérêt : le développement d’un parc à vélos permet de créer des places de stationnement plus économes en place et en surface. Et des sociétés se mettent à proposer des vélos de fonction.
Voici trois raisons de faire poser chez soi, dans son entreprise, un abri vélos ou un parc à deux roues !
Raison n°1 : parce qu’il existe des solutions d’abri vélos assez variées
Un abri vélo, c’est avant tout un toit qui protège une installation dédiée au stationnement des vélos. L’abri doit être couvrant et, si possible, protecteur sur les côtés. L’objectif : préserver les deux roues des intempéries, de la pluie notamment. Abriter leurs utilisateurs dans ces moments bien particuliers où l’on arrive sur son lieu de travail, où l’on en repart… Casser le vent également, lequel pose un problème moindre que la pluie ou la neige, mais peut rabattre des saletés et gêner le cycliste. Et, enfin, proposer un espace sécurisé et fermé, dans lequel on puisse laisser son deux roues sans craindre de se le faire voler.
Coffre à vélos, abri vélos classique, ossature en bois…
L’abri vélos peut donc prendre des formes assez diverses, tant qu’elles respectent ces différents fondamentaux. Citons en vrac :
- Des coffres à vélos ou des garages à deux roues ;
- Des abris vélos traditionnels ;
- Des ossatures ou des charpentes en bois aménageables ;
- Et des garages et carports détournés de leur usage initial (la voiture) pour se réorienter vers le 2 roues.
Raison n°2 : parce qu’il y a des aides pour installer ses abris vélos
Et oui ! Depuis 2019 et la promulgation de la L.O.M., la loi d’orientation des mobilités, il est prévu de maximiser le nombre d’infrastructures dédiées aux modes de locomotion doux. Dont le vélo ! Ainsi, cette loi prévoyait que des dizaines de milliers d’abris vélos soient installés dans les gares de l’Hexagone. L’objectif ? Inciter à l’intermodalité : que l’usager puisse se rendre à la gare à vélo, avant de prendre son train pour aller au travail.
Il faut des abris vélos pour sécuriser les deux roues des usagers
Et c’est essentiel, bien entendu, car si l’on veut inciter les gens à se déplacer à deux roues, il faut leur proposer des espaces abrités et sécurisés où ils peuvent les laisser. Quand on a un VAE, un vélo à assistance électrique, qui a coûté plusieurs milliers d’euros, on ne peut pas tolérer de se le faire voler sur son lieu de travail. Il lui faut un abri vélos.
Alvéole Plus, label Employeurs Vélos, forfait mobilité durable : des coups de pouce financiers !
Alors, pour inciter les acteurs de la vie quotidienne, collectivités et entreprises, à participer eux aussi à l’effort, des aides incitatives ont été mises en place. Ces aides visent à financer la pose de l’abri vélos ou la création de ces parcs à vélos et deux roues.
Il y a le programme Alvéole Plus, qui s’adresse aux collectivités, aux associations, aux copropriétés ou aux bailleurs sociaux. En postulant, il est possible de toucher une aide conséquente, pour peu que l’abri vélo réponde évidemment à un cahier des charges.
Du côté des entreprises, le label Employeurs-Vélos permet de distinguer et d’aider les sociétés qui s’investissent pour la promotion de l’usage du vélo. Les sociétés bike-friendly !
Évoquons aussi le forfait mobilité durable qui, lui, promeut à la source en poussant le salarié ou le fonctionnaire lui-même à prendre son vélo moyennant un coup de pouce financier.
Diverses aides existent : à vous de jouer !
Raison n°3 : parce que cela permet de réinventer et d’animer son parc de stationnement
On peut se contenter d’un abri vélos sécurisé. On peut aussi imaginer un parc à vélos global, d’une importante capacité. Mais l’abri vélos est surtout l’occasion d’imaginer tout un tas d’actions au sein de l’entreprise en faveur du deux roues. Certaines sociétés choisissent ainsi :
- de créer un parc à vélos, un ensemble d’abris vélos dans lesquels on peut laisser son deux roues en toute tranquillité, en toute sécurité ;
- de lui adjoindre des infrastructures d’entretien autonomes : tournevis en libre accès, station de gonflage, borne de recharge ;
- mais aussi de créer un petit atelier de réparation, d’entretien et de révision pour les vélos, animé de façon internalisée ou externalisée un ou plusieurs jours par semaine ;
- d’organiser des événements ponctuels : bourse à vélos, courses internes, formations spécifiques pour aider les salariés à entretenir correctement leur vélo…
Autant d’actions qui permettront, d’ailleurs, à l’entreprise de prétendre plus facilement aux aides sus-mentionnées et, par exemple, au label Employeur Vélos.
