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C'est certain : il faut s'équiper d'un abri vélos. La pratique du deux roues continue son expansion dans tous les secteurs de la vie quotidienne. Le loisir, bien sûr, mais aussi les déplacements pendulaires et les petites courses du jour : utiliser son vélo permet de gagner du temps... tout en répondant à l'une des problématiques collectives du moment, le réchauffement climatique. Mais, lorsqu'on est un professionnel, une entreprise, une collectivité, comment inciter ses collaborateurs et utilisateurs à se déplacer à vélo ? La première des réponses, c'est celle-ci : en installant un bikeport ou un abri vélo.
Ses atouts ? L'abri vélo est :
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Demain s'écrira à vélo. Il s'écrit déjà à deux roues pour beaucoup d'entre nous, même si la progression de la bicyclette au quotidien suit une courbe plus continue qu'exponentielle. Mais les enjeux collectifs de cette ère et les nombreuses mesures que prennent les collectivités et les entreprises ne peuvent que booster la pratique du vélo. Dans les grandes métropoles de l'Hexagone, c'est déjà le cas : on se sert du vélo pour les déplacements pendulaires, mais aussi les petites courses ponctuelles, les déplacements en ville et les balades en famille. La raison, elle est simple : dans ces villes, on trouve des vélos très facilement, en libre service ou non. Et l'on accède plus facilement à des espaces sécurisés pour laisser sa bicyclette : l'abri vélos ou bikeport pour les anglophiles.
Cette question fait appel au bon sens : pourquoi l'abri vélos est-il si important, et même fondamental, pour les entreprises et les collectivités ? Et bien tout simplement parce qu'on ne peut imaginer inciter des utilisateurs à se servir au quotidien d'un vélo... sans leur proposer des espaces sécurisés où laisser leur bicyclette. Un enjeu d'autant plus essentiel que le prix des vélos s'envole. De plus en plus de personnes investissent dans un VAE, un vélo à assistance électrique, afin de s'en servir comme suppléant à la voiture. Or, le prix de ces belles mécaniques est élevé. Très élevé. Lorsqu'on l'utilise et qu'on doit le laisser quelque part en stationnement, la sécurisation doit être optimale.
Oui, le bikeport sécurise. S'il existe bien des abris vélos différents, le bikeport, un carport pour vélos, peut proposer :
Évidemment, des solutions moins complètes existent. Le toit, des parois latérales et des supports pour les deux roues : que demander de plus ? C'est le confort minimal pour qui utilise son vélo chaque jour. Un confort qui existe pour les voitures, ces dernières pouvant se garer dans des parkings souterrains surveillés ou, plus simplement, dans la rue, portes fermées.
Tout le monde ! Tout le monde s'équipe de bikeports, c'est un fait.
De simples particuliers ou des copropriétés prennent le parti, aujourd'hui, s'installer chez eux un abri vélo bien dimensionné. Chez un particulier, cet abri permet de libérer le garage ou l'abri de jardin du foyer. Le rangement des vélos est organisé et optimisé. Au lieu de les entasser les uns sur les autres au même endroit, on les met en stationnement, ce qui permet de les enfourcher et de les poser plus facilement au quotidien. L'objectif, en somme : créer pour les modes de locomotion doux un véritable espace 100% dédié. En y laissant, en plus, tout le matériel nécessaire à l'entretien des bicyclettes ou des trottinettes !
Elles investissent de plus en plus. Les parkings des sociétés s'équipent désormais non seulement de bornes de recharge pour les véhicules électriques, mais aussi de bikeports. Un moyen de répondre à une demande croissante des salariés et collaborateurs qui font du vélotaffe. Cela implique d'organiser une consultation en amont, en interne, de façon à bien cibler les besoins et à dimensionner correctement l'abri : il faut suffisamment de supports pour les vélos. Enfin, en intégrant ce projet d'aménagement dans le cadre d'un plan vélos ou d'une stratégie plus globale, on peut aussi prétendre à certains labels, comme le label Employeur-Pro-Vélo.
Un point névralgique et de très gros enjeux. Car ce sont les collectivités qui, en premier lieu, impulsent la tendance au vélo. D'abord, en créant les aménagements cyclables nécessaires : il faut pouvoir pédaler en toute sécurité. Ce sont les fameuses pistes cyclables que de nombreuses municipalités ont créées durant les confinements du COVID et qu'elles ont décidé de conserver par la suite. C'est aussi ce qui s'est décidé en haut-lieu avec le vote, il y a quelques années, de la loi d'orientation des mobilités. Cette dernière prévoyait, notamment, d'équiper les espaces intermodaux d'abris pour les vélos. Les gares, par exemple ! Une manière d'inciter l'utilisateur à se rendre à la gare à vélo, avant de prendre le train.
Un programme existe d'ailleurs, le programme Alvéole Plus, qui permet de financer l'installation de bikeports. La cible ?
Ces bikeports peuvent être en bois ou en métal, mais ce sont souvent les matériaux métalliques que l'on privilégie. La raison ? La solidité, la résistance et l'absence d'entretien. Des critères absolument essentiels : un abri vélo dans l'espace public ou ouvert à tous les utilisateurs doit supporter de nombreuses agressions extérieures. C'est le cas des structures en aluminium ou en acier galvanisé.
Mais attention : pour pouvoir prétendre à certains programmes de financement ou à certains labels, ces abris doivent respecter un cahier des charges précis. Dans la protection qu'ils offrent, d'une part ; mais aussi dans leurs supports. De simples racks ne suffisent pas forcément, il faut des supports dans lesquels on peut insérer la roue de son vélo et la cadenasser.
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